Naftali Bennett, le ministre israélien de l'Education, d’extrême droite et pro-colons, défend un nouveau « code de déontologie » qui interdirait aux professeurs d’université israéliens d’exprimer leurs « opinions politiques » et aussi d’appeler ou de participer à un boycott académique d’Israël. Cette mesure institutionnaliserait les pratiques discriminatoires dans les universités.

Ceux qui souhaitent sincèrement défendre la liberté académique pour tous devraient soutenir le boycott des institutions universitaires israéliennes jusqu’à ce que celles-ci reconnaissent la totalité des droits du peuple palestinien, tels qu'ils sont consacrés dans le droit international, qu'elles assurent un accès illimité à l'éducation aux Palestiniens et mettent fin à toute forme de complicité avec les violations de ces droits par Israël.

La campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel (PACBI) appelle les chercheurs, les intellectuels, les enseignants et les étudiants à s'abstenir de toute coopération avec les instituts de recherche israéliens, les universités, les établissements d'enseignement, etc.

Plusieurs universités et instituts suisses sont impliqués dans des programmes d’échange et des coopérations avec des universités et des projets de recherche israéliens, notamment dans le secteur de l’armement et de la haute technologie. Nous appelons les universitaires et des étudiants en Suisse à recueillir des informations sur ces projets de coopération et à adhérer au boycott universitaire. Cliquez ici pour plus d'informations.