Par des investissements directs, des fonds et des portefeuilles, les investisseurs participent directement à des activités économiques en Israël violant le droit international. Le terme désinvestissement signifie que des entreprises, des églises, des banques, des caisses de pension et d’autres investisseurs retirent leurs fonds des institutions et entreprises qui soutiennent la politique israélienne de l’occupation, de la colonisation et de l’apartheid ; qu’il s’agisse d’organisations israéliennes comme le Jewish National Fund, Sodastream, des banques, des groupes d’armement comme Elbit et IAI ou d’entreprises comme Agrexco, Teva ou Mehadrin, pour ne citer que quelques-unes, mais aussi de banques et d’institutions internationales actives en Israël ou dans les territoires occupés. Jusqu’à présent, des campagnes internationales ont avant tout visé des entreprises comme Caterpillar, Veolia, Hewlett Packard (HP), G4S et bien d’autres. Dans son rapport au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (2013), l’envoyé spécial Richard Falk a fait état des entreprises qui profitent directement de l’occupation israélienne et sont donc susceptibles d’être boycottées.

En Suisse aussi, nous pouvons demander aux entreprises, institutions et caisses de pension de respecter leurs engagements éthiques et de cesser leur collaboration avec des partenaires qui violent les droits humains. En commençant par exemple par rechercher où les entreprises ont investi leur fonds. En particulier les grandes banques telles qu’UBS et Credit Suisse, de même que des groupes tels que Novartis et autres sont présents en Israël et/ou dans les territoires occupés. La publication „Wirtschaftsbeziehungen Schweiz–Israel“ (« Relations commerciales entre la Suisse et Israël ») – mise à jour : mars 2015 – présente une liste incomplète de ces coopérations économiques, à vérifier pour chaque cas concret. 

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